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Quelle est la meilleure cuisson pour la viande bovine ?

Lorsqu’on cuisine de la viande bovine, l’étape de la cuisson n’est pas qu’une simple formalité. Sa température et sa durée doivent être maîtrisées car elles influencent directement la texture, le goût et la jutosité du morceau. Trop cuite, la viande devient sèche et perd son fondant. Pas assez saisie, elle peut manquer de caractère. Une cuisson à cœur, douce et progressive, permet de préserver les arômes et d’attendrir les fibres, surtout s’il s’agit de pièces épaisses ou de morceaux à mijoter.

Chaque pièce demande une attention particulière : un faux-filet se savoure saignant, une joue exige plusieurs heures de cuisson à feu doux. La congélation d’une viande n’est pas déconseillée, mais en revanche une décongélation trop rapide risque de la dessécher à la cuisson. Mieux vaut laisser revenir à température au réfrigérateur. L’assaisonnement se fait idéalement en fin de cuisson pour ne pas altérer la qualité des sucs.

Cuisiner la viande, c’est tout un art : l’opération se doit d’être précise et gourmande.

Quelle température de cuisson viande bovine ?

La température de cuisson est la clé pour savourer une viande bovine digne de ce nom. Elle détermine tout : la tendreté, le jus, la saveur… et le sourire du convive. Dans les restaurants La Boucherie, on le sait : une cuisson bien gérée, c’est du respect pour la viande, et du plaisir dans l’assiette. Chaque degré compte. Pour une viande bleue, il faut viser 45 à 50 °C à cœur. C’est chaud, mais encore cru, avec un extérieur saisi et un cœur rouge et fondant. Entre 50 et 55 °C, la cuisson saignante garde la chair juteuse et légèrement rosée. À 55-60 °C, on est à point : la viande est cuite mais reste tendre. Au-delà, à 70 °C, on entre dans le bien cuit. Moins juteux, mais certains adorent.

Bref, cuire une viande, ce n’est pas juste la chauffer : c’est la révéler. Et pour les puristes, un thermomètre de cuisson évite les mauvaises surprises…

Faut-il assaisonner la viande bovine avant ou après la cuisson ?

Ahhhhhh, le grand débat du sel avant ou après cuisson… Une question presque aussi sensible que le choix entre cuisson saignante ou à point. Dans le monde de la viande bovine, deux écoles s’affrontent : ceux qui salent avant, et ceux qui attendent après la cuisson. Dans les restaurants La Boucherie, on connaît bien ce dilemme, et on préfère une approche équilibrée.

Certains spécialistes évoquent le phénomène d’hygroscopie : le sel attire l’eau, donc il ferait “perdre le jus”. C’est vrai, mais à condition de laisser le sel reposer longtemps sur la viande crue. En réalité, si vous salez juste avant de cuire, le temps est trop court pour que le jus ait véritablement le temps de « fuir ». Le sel se dissout à la surface et améliore même la formation d’une belle croûte en cuisson.

Quel effet sur le goût ? Il est vrai que sel diffuse bien à l’intérieur de la viande, mais c’est un processus très limité : il n’y pénètre jamais très profondément. Résultat ? Que vous saliez avant ou après, à l’arrivée la saveur ne change pas beaucoup.

En revanche, pour le poivre, c’est une autre histoire : chauffé trop fort, il libère une amertume désagréable. Aussi, mieux vaut donc poivrer après cuisson, avec un bon moulin. C’est du bon sens… et du bon goût !

Pourquoi laisser reposer la viande avant et après la cuisson ?

Rien de plus appétissant qu’une viande rutilante qui sort de la poêle. D’ailleurs peu de gourmands résistent à l’envie de la découper dès sa cuisson terminée. Et pourtant, lui accorder un temps de repos à ce moment précis, c’est l’aimer et l’attendrir encore plus. Avant même la cuisson, certains prennent le soin de sortir la viande du réfrigérateur pour qu’elle atteigne une température ambiante. Ce petit détail évite un choc thermique brutal, qui ferait durcir les fibres et nuirait à la tendreté.

Après cuisson, le repos est réparateur. Et pour cause : la viande, sous l’effet de la chaleur, se contracte. Elle garde alors ses sucs en son cœur. Laisser reposer permet à la chaleur de se répartir doucement, et aux sucs – ce précieux jus chargé de saveurs – de se redistribuer dans toute la pièce. Résultat : on obtient une viande plus juteuse et savoureuse. Pour un steak ou une côte, il suffit de patienter autant de temps que la cuisson. Pour une grosse pièce comme un rôti, une basse côte ou un faux-filet entier, la moitié du temps de cuisson suffit. On la laisse sur une assiette chaude, recouverte d’un papier alu, et on la retourne à mi-parcours.

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